Aqualand
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AuteurMessage
Sumeragi
Maîtresse Aqualière
Maîtresse Aqualière
Sumeragi


Nombre de messages : 1363
Date d'inscription : 19/07/2007

Identité du personnage
Amour: Subaru *SBAFF*/Personne[A HA HA HAA! *sort*]/Eeuhm o_O.. Naon.
Pouvoirs: Un peu de pouvoir d'exorciste et une aura d'apaisement/Onmyôji(l'exorcisme vient avec)/Spread Zero, Champagne et Azure Fang

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MessageSujet: [Recherche] Retour. [/!Indice majeur]   [Recherche] Retour. [/!\Indice majeur] EmptyMer 25 Juin - 2:57

La nuit s'élèvait, claire de ciel d'été. En ce temps de l'année, le Soleil dominait le monde et les éléments n'avait pas de prise sur lui, moins, et cela te permettait de deviner la saison malgré la pluie battante qui malmènait des feuilles couleur de feu à l'extérieur. Étrangement, retracer l'été à travers ce chaos ne te ramena pas l'espoir.

Sournois, le constat se glissa jusqu'à ton coeur, voile d'un noir âcre à l'amère saveur de mélancolie. Sur le bureau ton parchemin et ta plume traînaient en solitaire, vestiges du devoir inachevé que tu n'avais pas l'humeur de compléter et qui ne faisait monter à ton esprit rien d'autre qu'un dégoût profond en ce moment. Tu n'avais pas le temps de chercher! Tu avais beau consacrer le minimum d'efforts à tes études, tout juste pour qu'ils acceptent de te garder au pensionnat, toi et ton minable pouvoir, tu ne trouvais jamais assez de temps à ton goût pour ratisser chaque parcelle de l'édifice et maintenant, voilà où tu en étais! Six mois! Six mois et tu n'étais toujours pas parvenue à tenir la promesse que tu lui avais faite! Tu étais pathétique.

Non!

Tu te laissas aller à heurter le bord de la fenêtre de tes deux poings avant de plonger tes mains dans cette coiffure que tu avais calquée sur la sienne.Ou peut-être que c'était l'inverse. Tu te forças à respirer. Profondément. Tu avais beau être confuse, déçue, trahie même, par toi-même et par ton manque de loyauté à ta promesse, tu n'étais pas pathétique. Il t'aimait, n'est-ce pas? Tu faisais tout ce que tu pouvais, n'est-ce pas? Alors tu n'avais pas failli à ton devoir de grande soeur. Alors tu n'étais pas pathétique. Il n'était pas mort. Il n'était pas mort parce qu'aucune force au monde ne pourrait t'empêcher de le ressentir; il n'était pas détruit non plus, parce que ça aussi tu pouvais te faire confiance pour le savoir.

Respirer. Encore.

Bien que toujours un peu ébranlée parce que tu n'avais pas l'habitude de perdre le contrôle de tes émotions ainsi, tu quittas la fenêtre pour rejoindre le bureau. Sans hésitation, tu t'emparas de ton manuscrit et le fendis en deux, utilisant le verso de l'une des moitiés pour dresser un plan de l'établissement sur lequel tu rayas systématiquement les pièces que tu avais déjà fouillées de fond en comble. Les changements récents te compliquaient la tâche, car tu devais laisser de nombreux espaces vierges, mais déjà le reste de ta recherche se clarifiait et tu ne comprenais pas pourquoi tu n'avais pas fait ça plus tôt. Peut-être l'inquiétude, la panique, et vraisemblablement les deux.


La porte s'ouvrit.

La présence qui irradia alors la pièce était tellement sombre que tu en lâchas ta plume, fit lentement volte-face et recula d'un pas. Et la Terre se remit à tourner.

L'indic.

Bien sûr, comment avais-tu pu oublier? Surtout avec ce que cela risquait de te coûter par la suite... Soulagée, mais toujours un brin nerveuse, tu esquissas un pas en avant pour la forme. Pour montrer que tu ne faiblissais pas. Tu ouvris la bouche pour parler, mais il te devança :

«Celui qu'ils considèrent comme un traître a livré un indice de taille à deux jeunes filles du pensionnat dernièrement et je l'ai récupéré. Impossible de dire s'ils l'ont saisi ou pas.»

Et des pages arrachées volent jusqu'à toi, comme pour te rappeler encore une fois le prix terrible que tu aurais à payer une fois que tout serait terminé. Tu y penserais plus tard, pour l'heure, mais pour l'heure tu prenais le temps de savourer la valeur inestimable de l'artefact qui tombait entre tes mains. L'homme pourtant restait là, comme s'il savait que tu aurais quelque chose à rajouter. Et tu compris.

- Qui sont «Ils»? -

«Ils sont au nombre de sept. L'Histoire d'Aqualand est vague et ignore leur identité, mais ce sont eux qui sont à l'origine... de ceci.»

Tu suivis son doigt, sachant d'ore et déjà qu'il t'indiquerait la fenêtre, mais tu n'avais pas besoin de plus de sa part et tu savais qu'ils ne te cachait rien parce que le prix que tu payerais rendais affreusement dangereux le moindre semblant de mensonge. Lorsque tu tournas de nouveau la tête, l'homme avait déjà disparu comme tu t'y attendais, alors tu retournas à la fenêtre où, dans le désert de glace qu'était devenu la cour du pensionnant, une tornade de feu prenait tout juste naissance dans un élan de puissance majestueuse. Un frisson parcourus ton échine alors que le tout confirmait le pouvoir écrasant qu'était celui des ravisseurs, mais tu ne pouvais pas reculer. Ton regard tomba sur les pages et tu te figeas.

Tu ne t'attendais pas à ça.
Bien sûr, il y a des pages d'un très vieux livre de l'histoire de la ville dans ce qu'il t'a donné, mais tu sais que pour toi, ce n'est pas ça l'important. Ce sont les chiffres, tracés sur un papier à part et qui résonnent profondément en toi. Tu sais qu'ils s'agit de ce que tu cherches.


0529
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