Aqualand
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 Amidatsu ^__^

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AuteurMessage
Mitsuki/Amidatsu
Élève
Élève
Mitsuki/Amidatsu


Nombre de messages : 109
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Localisation : Derrière toi 8D. BOUH
Date d'inscription : 06/03/2010

Identité du personnage
Amour: Je ne dis pas non / Je ne crois pas... / L'amour m'as déjà tué.
Pouvoirs: Feu, Vue surdéveloppée /

Amidatsu ^__^ Empty
MessageSujet: Amidatsu ^__^   Amidatsu ^__^ EmptySam 3 Avr - 21:39

(J'essai un perso au Je! *Meurt*)


Nom : Uuuuuuuh ?


Prénom : Amidatsu



Surnom : (facultatif) Tsumi



Âge : 16 ans



Histoire :



Dans le temps où le monde ne me basculait pas. Où les guerres n’étaient que passagère, et que lorsqu’une balle transperçait les os de certain, la douleur n’était que mineur. Le temps que la mort était un vide, dans lequel il est si facile de tomber.

Mes yeux se sont ouverts.
- Maman! Pourquoi tout ces gens se font mal un entre l’autre? –
- Car ils sont méchants ma chérie. –


Quand la réponse à tout était la simple et pure méchanceté. Quand chaque petit geste pouvait se faire expliquer par ce mot. Un mot qui ne voulait rien dire. Rien ne peut autant parler qu’une larme roulant lentement sur une joue, lassant une trace de pureté.
- Pourquoi pleures-tu, Tsumi? –
- Parce que quelqu’un viens de mourir, encore! –


Quelques fois, je me disais que c’était bien d’avoir un lien avec autre part. Puis, la douleur se fit sentir.
La douleur ressentie par ces gens.
La douleur de leurs morts.


Parfois, je me sentais m’abandonner.
Quelle sensation merveilleuse. Je n’aurais jamais souhaité en revenir!


Un jour, j’ai croisé l’âme d’une femme morte pendue. La douleur émotionnelle était bien plus insupportable de la simple douleur physique. Mais je sentais, cette corde, qui n’était pourtant pas là, se serrer autour de ma gorge, m’empêchant de respirer, de penser convenablement, et mes larmes coulaient sur mes joues. Je n’avais que 10 ans, et j’en avais eu, des morts douloureuses. Jamais comme celle-ci. Cette femme ressentait de la peine, de la honte et une terrible tristesse. C’était ce qui était horrible.


J’ai crié comme je n’avais jamais crié, j’ai pleuré, j’ai juré.
Et j’ai compris que cette mort se passait toute proche.
- Non... Maman!

Et mon corps m’a abandonné.
J’ai senti mon esprit sortir de mon petit corps fragile, et j’étais toujours là, en spectateur, je volais devant la scène.
Devant cette femme qui avait tant souffert.
J’y ai vu ma mère.


Puis j’ai vu une lueur monter vers moi, au moment ou son corps suspendu s’immobilisa.

- Tsumi, je suis désolé. C’était trop difficile. –
- Mais... MAMAN! POURQUOI?!! –
- Non… Tu dois vivre! –



Et je me suis sentie raspirée par mon corps, un corps remplit de douleur. Jamais plus je ne revolerais comme ça, jamais plus je ne me sentirai si libre.

Ma mère venait de partir, mais je savais à quel point elle était bien.
Et qu’elle était toujours là, flottant dessus moi. Comme un ange.


Trois ans plus tard, mon père s’est trouvé une autre petite copine.
Je ne croyais pas que c’était très sérieux, car il ne pouvait pas remplacer maman!
C’était inenvisageable. Jusqu’au jour où il m’annonça qu’il l’avait demandé en mariage et qu’elle avait accepté.


Et qu’on allait aménager avec elle.


C’était une belle femme. Elle avait les cheveux blonds pâles, comme moi, sauf qu’on voyait bien que ce n’était pas naturel. En la voyant, on ne voyait qu’une poupée Barbie rénovée.
Elle était toujours super maquillée, mais même avec son fond de teint, on pouvait voir son air d’égocentrique.

- Papa, je ne déménagerai pas. –
- C’est normal que tu n’aimes pas cette femme, tu penses touj- –
- Non papa! Je ne l’aime pas! Je veux rester ici! Dans la maison de maman ! -



J’ai eu ce que je voulais. Nous sommes restés dans notre maison.
C’est cette vieille garce qui a plutôt aménagé.


Et elle s’est installée dans la chambre de ma mère!

- Amidatsu chérie! Qu’est ce que cette corde fait accrochée au ventilateur? –
- Ne m’appelle plus comme ça. Je ne suis pas ta fille. –
- Tsss. Enlève-moi ça! –



C’est peut-être étrange selon certain, ou morbide selon d’autre, mais nous avions laissé la corde là où elle était. Mon père et moi l’avions peinturé, et raccroché au mur. C’était beau. Nous avons aussi accroché des photos avec des fils à la corde.
Quand je rentrais dans cette pièce, je sentais toujours son doux parfum.


Et là, il n’y avait plus que l’horrible odeur du maquillage.
Je ne sentais plus maman.
Mon ange s’était faite chassé de sa propre maison!


Deux ou trois mois plus tard, j’avais l’impression d’être totalement délaissée.
Maman n’était plus du tout là!
Avant je sentais que quelqu’un veillait sur moi, je sentais son odeur, et ses bras m’enlaçant.


J’étais totalement vidée.
Physiquement et émotionnellement.
Je voulais la revoir. Peu importe le prix!


Je me suis entrainé sur les toutous à faire des nœuds le plus vite possibles avec à peu près n’importe quoi.
Mon record était de 2 secondes.


Je me rappelle… J’avais réglé ma montre à 2h30 du matin. Mon père avait un travail de nuit dans ce temps.
J’avais la corde de mes écouteurs et un canifle dans ma poche au cas.
Je suis rentrée sur le bout des pieds dans l’ancienne chambre de maman. Cette femme qui n’avait pas sa place dans ma vie était étendue sur le côté, et dormait profondément.


Tout en lui enfilant les écouteurs autour de son cou, je lui ai chuchoté à l’oreille :

- C’est fini pour toi. Maman chérie..!–



Et j’ai tiré. C’était très dur, car elle se débattait, et je ressentais la douleur aussi.
C’était de la haine. Seulement de la haine.
Cette femme n’avait pas de sentiments. Elle n’était rien.
Surtout rien pour moi. C’est surement pour cela que la douleur de sa mort ne me faisait pratiquement rien.


Je me suis dite qu’avec de la chance, je pourrais peut-être mourir aussi, aller rejoindre maman, et voler, me sentir libre, comme l’autre fois.

J’ai sorti le couteau de ma poche, je l’ai ouvert et je l’ai frappé en plein visage.
Le sang revolait partout.

"Désolé maman, je tache tes murs du sang d’une limace!"


J’ai eu un immense mal de tête. À un moment j’ai voulu arrêter, elle criait, souffrait, et moi aussi.
Quand j’ai lâché le couteau, elle ne bougeait déjà plus.


Elle était partie, mais pas moi!
Pourquoi est-ce qu’avec maman, je suis aussi sortie de mon corps?


Aujourd’hui je comprend que plus les gens sont proches physiquement de moi, plus ca me fait mal physiquement aussi. Mais cela ne laisse pas de blessures réelles. Mais plus qu’une personne est importante pour moi, plus je vais ressentir ce qu’elle ressent lors de sa mort.

Mon père ne m’a jamais reparlé après cela. Quand il est revenu à la maison, vers 7 ou 8 heure, et qu’il m’as vu, assise aux côté du corps sanglant de ma belle mère, je n’ai eu droit qu’à un regard remplit de haine, de dégoût et de honte.
J’ai compris que je n’étais plus sa fille.


J’ai été envoyé dans un centre pour enfant bizarres. Il y avait des handicapés dangereux, ou juste des enfants normaux qui aimaient faire du mal, pour le plaisir.
Et j’étais parmi eux…


Je n’avais pas commis un meurtre pour le plaisir. J’ai eu un don, un don affreux, qui m’as poussé à vouloir aller plus loin.
Je voulais voir ma mère, et le seul moyen, c’était la mort!


Je ne me suis pas reliée d’amitié avec quiconque durant les trois années que j’ai passées là-bas.
L’instant de leurs morts est trop douloureux lorsque je m’attache à quelqu’un.
Et de toute manière, les enfants qui étaient là n’étaient pas comme moi. Ils étaient vraiment dangereux.
Moi je ne suis que triste.


Aujourd’hui, ce 24 Janvier, c’est mon seizième anniversaire.
J’ai enfin put sortir de ce centre.


J’ai décidé d’aller le fêter dans un bar karaoké. J’avais besoin d’un peu de... compagnie. J’ai évité tout le monde dans ce centre.
Non seulement parce qu’ils n’étaient pas corrects, mais parce que le taux de suicide était élevé là-bas, et je ne tenais pas à souffrir de leurs émotions de psychopathes également.


Je suis montée sur scène, et je me sentais bien. J’ai demandé au Dj de prendre une chanson au hasard. C’était assez blues, je dirais.
Mais j’ai aimé.
En montant sur scène, j’ai fermé les yeux. Je voyais au travers de mes paupières les lumières de toutes les couleurs qui passaient puis partaient. Je me sentais bien, et j’ai eu l’impression que ce moment durait durant des heures, alors que ce ne fut qu’un rapide clignement d’œil.


Et là, je me tenais debout, sur cette petite scène, en train de chanter, pour des inconnus, moi qui est devenue si réservée durant ces trois dernières années.
Comme si je montrais enfin ma vraie nature à ces gens.
J’aime chanter. J’aime l’art. Cet horrible don que j’ai eu m’as fait oublié toutes ces petites choses de la vie si simples que j’aimais tant.


J’ai senti une pression sur mes omoplates. Sans me faire souffrir, quelque chose de lourd se format sous ma peau pour la déchirer lentement. J’ai tourné ma tête, ignorant que la musique continuait sans moi, et j’ai vu deux grandes ailes blanches et noir tachées de sang rouge derrière mon dos.

-Je rêve… -



J’ai ensuite posé mon regard sur les gens du publique. Certains se chuchotaient des choses, mais ils n’avaient pas l’air surpris. Certains ont même crié « Qu’est ce que t’attends? Continue! ». Certain ont même hué.

Ne voyaient-ils pas ces ailes?
Elles étaient pourtant si grandes…


J’ai sauté de la scène et je me suis sauvée en poussant les gens dans mon chemin. En courant dans la petite ruelle, mes ailes se sont mise à battre lentement, et mes pieds à décoller du sol.
Je n’avais pas à rien faire, aucun effort, aucune douleur.
Je me sentais libre, voler comme un aigle.
Comme à ma mort.


Ça doit faire au moins deux heures que je vole. Je suis au dessus de la mer totalement noire.
Le vent froid siffle dans mes cheveux, passe derrière mon cou et s’envole plus loin, effleurant au passage les plumes glacées de mes ailes.
Je me sens si bien. Je respire, je ferme les yeux, et je profite de ce superbe moment.


J’ai l’impression d’être morte, mais je ne me suis jamais sentie aussi vivante.

Je ne vois plus du tout la rive autour de moi. Je commence à être fatiguée.
Mes ailes commencent à me faire mal…

- Ne me dis pas que… -


Mes ailes se ‘rétractent’!
Je tombe des vingtaines de mètres plus bas, avant d’être complètement sous l’eau. J’essai d’agiter mes bras pour remonter à la surface, mais en vain.
Quelque chose attirait par je ne sais trop quelle force mon corps dans le creux d’un endroit perdu au loin.


Je ne peux plus respirer.
Je m’endors… lentement.


***

Me voilà rendue sur le toit d’un grand immeuble. D’ici, j’aperçois tout une ville.
Une ville à qui j’appartiens, désormais.




Caractère : Elle est gentille. Mais réservée. Elle a peur de faire confiance et aimer les autres. Elle est très intelligente, et très douée en tout ce qui concerne l’art. Et c’est… à peu près tout. ><


Pouvoir : (Trois au maximum) Humm… Sentir la douleur (physique et psycho’) lorsque quelqu’un meurt (plus ou moins douloureux si la personne est proche ou non. Proche dans les 2 sens : Proche... à coté, et Proche... amis…). Elle est douée en art, donc en dessin. Son deuxième pouvoir est que quand elle dessine quelque chose et qu’elle souhaite qu’il apparaisse, cela apparait réellement. Le troisième c’est… Huh, je sais pas trop. Je vais voir x.x



Physique : Elle a une grandeur moyenne, et elle est très mince. Même maigre. Cela lui donne un air de fragilité, de douceur. Elle a de grands yeux gris-rouges-oranges. Elle a de longs cils, et en été, elle a parfois quelques petites taches de rousseur. Ses longs cheveux plats sont blonds naturels, et en été, parfois ils virent or roux, au soleil. Elle a la peau très claire, presque totalement blanche. Elle n’a jamais beaucoup bronzé. Ses lèvres sont pales et son cou est mince et long (Non ce n’est pas une girafe XD). Elle a des espèces d’ailes qui lui pousse n’importe quand, et se rétractent quand elles le veulent. Tsumi n’a pas vraiment de pouvoir sur ses ailes. Celles-ci lui transpercent la peau du dos avec les pics aux bouts, mais cela ne fait pas mal à Amidatsu, et sa peau se refait presque instantanément après. Ses ailes sont en plumes (Sérieeeeeux?!). Elles sont noires et blanches, mais bien sur, en sortant de son corps, elles sont tachées de sang.

[Edit: Les êtres humains normaux ne voient pas ses ailes.. Il n'y a que les.. personnes avec des pouvoirs. Bah les gens d'aqua' ^^]



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: Déjà écrit avec Mitsuki ^__^


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Sumeragi
Maîtresse Aqualière
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Identité du personnage
Amour: Subaru *SBAFF*/Personne[A HA HA HAA! *sort*]/Eeuhm o_O.. Naon.
Pouvoirs: Un peu de pouvoir d'exorciste et une aura d'apaisement/Onmyôji(l'exorcisme vient avec)/Spread Zero, Champagne et Azure Fang

Amidatsu ^__^ Empty
MessageSujet: Re: Amidatsu ^__^   Amidatsu ^__^ EmptySam 3 Avr - 21:57

Superbe présentation!
Validé, bon jeu!
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